Comment faire disparaître les bulles financières d'origine monétaire ?

Le système démocratique contient son propre poison économique car il facilite des excès de monnaie en circulation.

En effet, les politiques ont intérêt à endetter l'Etat et à distribuer l'argent pour se faire réélire, car l'endettement est moins visible que le prélèvement obligatoire.

Or pour s'endetter, il faut emprunter aux banques, qui créent ainsi de la monnaie. L'autre solution est de faire tourner la planche à billets, ce qui revient aussi à créer de la monnaie.


L'excès d'argent en circulation entraîne alors l'excès de risque pour le placer : le risque dépasse la capacité de l'assumer s'il se réalise.



Pour remédier à ce danger permanent, il faudrait que les banques de second rang empruntent aux banques centrales à des taux proportionnels aux encours par rapport à leurs fonds propres, ce qui les contraindrait à sélectionner leurs risques par elles-mêmes, en arrêtant d'abandonner l'évaluation de ce risque aux agences de notation.

Mais cette auto-régulation est locale; il faut aussi traiter le sujet à l'échelle macro-économique. Il convient donc d'intégrer dans ce calcul du taux directeur personnalisé une proportionnalité entre le PIB et la masse monétaire.

Ainsi, d'une part le risque des banques est assumé par les banques elles-mêmes, et d'autre part la masse monétaire est stabilisée de façon permanente.

Le changement fondamental apporté par ce mécanisme de calcul est l'introduction d'une durabilité qui permet à l'économique de se distinguer du politique. Chacun sa fonction.