Commençons par évoquer le tabou préféré de l'occident : le socialisme
national allemand.
Tout d’abord, une question simple.
Pourquoi le sens commun s'obstine-t’il à écrire
"nazi", en refusant la traduction réelle : "socialiste
national" ?
Cherchons l'explication dans le socialisme national
lui-même. Comment sont produites les horreurs de ce socialisme national ?
Elles sont le produit d'une idéologie imposée par l'appareil
d'Etat, dans une économie administrée, véhiculant la théorie de l'Homme
Nouveau, cultivant l'athéisme, et stigmatisant une catégorie de la population
jusqu'à l'exterminer physiquement par la déportation.
Ce qui est frappant, c'est que nous avons là toutes les
caractéristiques du socialisme soviétique : cette similitude est-elle trop
gênante ? Faut-il cacher le fait que le socialisme national est un
socialisme ?
Mais il y a pire.
Dans cette description du socialisme national - à l'exception
de l'extermination physique -, nous avons là les caractéristiques du socialisme
à la française, et c'est peut être là un complément d'explication. La prise de
conscience de ce cousinage risque d'éveiller les consciences ?
Le PS est certes un produit dilué, mais il vient
manifestement de la même bassine.
Cette identité de nature entre les socialismes permet de
comprendre le positionnement du PS favorable à l'expérimentation sur les
cellules souches, son relativisme, sa position sur l'interdiction du voile ou
sur le maintien de la condamnation pénale des prêtres qui célébreraient un
mariage religieux sans mariage civil préalable, son souhait d'intrusion du
politique dans l'économie, etc...
La connaissance des racines du PS est éclairante.
Y a-t-il des faits historiques qui confirment cette
hypothèse ?
Au plan historique,
les conjonctions sont aussi intéressantes. Elles manifestent cette racine
commune.
Le socialisme national s'est allié au socialisme soviétique en
1939 (pacte
Molotov Ribentrop), et le PC français allié officiel - encore aujourd'hui
!- du PS français est bien l'héritier de ce socialisme soviétique.
Ces alliances historiques et actuelles peuvent-elles se
faire sans un patrimoine idéologique commun ?
L’aveuglement doctrinaire du PS français et sa nature
dangereuse viennent-il de ces eaux boueuses ?
Combien de temps cette question restera taboue ?
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