En Suède, le nombre
des emplois publics qui sont sous statut de fonctionnaire a été ramené à 1% car
le rôle tenu par les administrations publiques a été réparti dans des agences à
capitaux publics ou mixtes responsables de leur budget.
Le nombre de ministères a été ramené à 13, et leur rôle s’est
concentré sur le contrôle des agences.
Cette approche leur a réussi.
Tout en maintenant un système efficace de protection des
risques, leurs dépenses publiques ont été
ramenées de 72% à 52% du PIB entre 1993 et 2007, tandis que dans le même temps
leur taux de chômage passait de 10% à 6%.
En outre, la Suède est le seul pays de l’UE dont la dette
publique ait baissé ces cinq dernières années, malgré la crise de 2008.
Les mêmes observations peuvent être faites pour les années
90 concernant le Canada et la Nouvelle Zélande, ou pour les années 2000
concernant l’Allemagne. L’Italie et le
Royaume Uni s’engagent actuellement dans cette voie.
Sur le cas Suédois, voilà quelques courtes observations dans
la Revue Parlementaire :
Voir aussi sur le cas Suédois, les notes de synthèse (en
anglais) de l’OCDE, qui font référence à ce mode d’organisation par agences
:
Et sur le cas français, voilà le rapport sur l’état et les
perspectives des finances publiques, produit chaque année au début de l’été par
la Cour des Comptes dans la perspective du budget de l’année d’après :
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