mardi 10 septembre 2013

Quelques observations sur des articles à propos de la crise de 2008

Quelques remarques à propos d’articles vus sur la toile.


Cet article est écrit par un dénommé Monsieur Bernard Marois. Je remarque avant tout qu'il omet d'évoquer le fait que le commerce mondial a été massacré en 1929 par l'élévation de barrières protectionnistes. Cette erreur de 1929 a été évitée en 2008.


Il reprend à son compte l’erreur qui consiste à dire  que les Etats ont réinjecté « d’énormes quantités d’argent dans le système financier néolibéral pour le sauver ». Or un système financier qui à la source produit des excès d’argent par la baisse des taux, et qui maintenant a une banque centrale qui rachète en masse des obligations (« Quantitative Easing ») est tout sauf néolibéral. C’est de l’interventionnisme de bout en bout.



L’ auteur regarde la réalité à travers un filtre idéologique. Il écrit : « Notre combat idéologique passera également par les mots et il nous revient de qualifier ce qu’est vraiment cette évolution de ce capitalisme sauvage : la loi de la jungle, la loi du plus fort ou l’anarchie néolibérale. Pire, certains ont réussi à faire passer ce retour en arrière pour moderne. Il s’agit d’une arnaque incroyable tant cette idéologie tend à revenir au capitalisme sauvage du tournant du siècle, celui d’avant les grandes conquêtes sociales. » Cette diatribe se base sur des émotions. Son erreur fondamentale est de confondre la société du contrat et la société de la contrainte. Dans la société du contrat librement consenti, nul ne peut se faire manger sans son accord. Même le plus faible a le droit de refuser de donner sa signature. Tandis que dans l’économie administrée, l’action est contrainte, et l’argent est prélevé sous la menace de la sanction, avec toute la force de la puissance publique s’imposant à l’individu au nom d’un projet de société idéalisé.


« Mais dès les années 80, on a assisté à une accélération de la déréglementation financière jusqu'à ce que les échanges financiers soient 50 fois plus importants que ceux de marchandises (avec comme corollaire l'abrogation du Glass Steagall Act et toutes les dérives qui en ont découlé). De ce fait, la haute finance s'est accaparée les pleins pouvoirs. ».

Je suis d’accord à 100% avec ce constat actuel et les excès de la finance. Nous sommes en pleine période d’adoration du veau d’Or.

Mais prenons quelques secondes notre souffle. Respirons, le monde va souvent trop vite pour bien réfléchir. D’où vient cet argent en surabondance ? D’où vient cette folie de la finance ? Pour répondre à cette question, il suffit de savoir qui garantit la valeur de cet argent et qui le produit, qui injecte le plus d’argent en s’endettant ? Oui, les financiers ont perdu la raison, mais qui leur a fourni la « came » en excès ?

A mon sens, la croissance de la masse monétaire devrait suivre la croissance de la valeur produite selon le mécanisme décrit dans l’article suivant, qui évitera les excès de la finance :



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