Quelques
remarques à propos d’articles vus sur la toile.
Cet article est
écrit par un dénommé Monsieur Bernard Marois. Je remarque avant tout qu'il omet
d'évoquer le fait que le commerce mondial a été massacré en 1929 par
l'élévation de barrières protectionnistes. Cette erreur de 1929 a été évitée en
2008.
Il reprend à son compte l’erreur qui
consiste à dire que les Etats ont
réinjecté « d’énormes quantités d’argent dans le système financier
néolibéral pour le sauver ». Or un système financier qui à la
source produit des excès d’argent par la baisse des taux, et qui maintenant a
une banque centrale qui rachète en masse des obligations (« Quantitative
Easing ») est tout sauf néolibéral. C’est de l’interventionnisme de bout
en bout.
L’
auteur regarde la réalité à travers un filtre idéologique. Il écrit : « Notre
combat idéologique passera également par les mots et il nous revient de
qualifier ce qu’est vraiment cette évolution de ce capitalisme sauvage : la loi
de la jungle, la loi du plus fort ou l’anarchie néolibérale. Pire, certains ont
réussi à faire passer ce retour en arrière pour moderne. Il s’agit d’une
arnaque incroyable tant cette idéologie tend à revenir au capitalisme sauvage
du tournant du siècle, celui d’avant les grandes conquêtes sociales. » Cette
diatribe se base sur des émotions. Son erreur fondamentale est de confondre la
société du contrat et la société de la contrainte. Dans la société du contrat
librement consenti, nul ne peut se faire manger sans son accord. Même le plus
faible a le droit de refuser de donner sa signature. Tandis que dans l’économie
administrée, l’action est contrainte, et l’argent est prélevé sous la menace de
la sanction, avec toute la force de la puissance publique s’imposant à l’individu
au nom d’un projet de société idéalisé.
Je trouve
aussi le commentaire suivant au pied d’un article de La Tribune (http://www.latribune.fr/blogs/la-tribune-des-expats/20130909trib000783933/que-serait-un-programme-thatcher-pour-la-france-.html)
:
« Mais dès les années 80, on a assisté à une accélération de la
déréglementation financière jusqu'à ce que les échanges financiers soient 50
fois plus importants que ceux de marchandises (avec comme corollaire
l'abrogation du Glass Steagall Act et toutes les dérives qui en ont découlé).
De ce fait, la haute finance s'est accaparée les pleins pouvoirs. ».
Je suis d’accord
à 100% avec ce constat actuel et les excès de la finance. Nous sommes en pleine
période d’adoration du veau d’Or.
Mais prenons
quelques secondes notre souffle. Respirons, le monde va souvent trop vite pour
bien réfléchir. D’où vient cet argent en surabondance ? D’où vient cette
folie de la finance ? Pour répondre à cette question, il suffit de savoir
qui garantit la valeur de cet argent et qui le produit, qui injecte le plus d’argent
en s’endettant ? Oui, les financiers ont perdu la raison, mais qui leur a
fourni la « came » en excès ?
A mon sens, la
croissance de la masse monétaire devrait suivre la croissance de la valeur
produite selon le mécanisme décrit dans l’article suivant, qui évitera les
excès de la finance :
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