La dimension supérieure de l'Homme est le rempart contre l'horreur politique.

Les questions fondamentales se rattachent à cette interrogation première :

L’être humain a-t’il une dimension qui dépasse la raison ou n’est-il qu’une machine pensante ?

Or le désir de l'Homme moderne descend vers les possessions matérielles, attirant son attention vers l'opposé de la connaissance des dimensions supérieures. L'Homme moderne a une connaissance faible, et va jusqu’à la négation de tout ce qui dépasse la raison humaine faute d'en percevoir l'existence.

A l'inverse, si l’on connait la dimension supérieure de l'Homme, on est enclin à mieux protéger la vie humaine :

- Par crainte que la dimension survivant à l’Homme ne se retourne contre le meurtrier. L’âme du mort poursuit le coupable.

- Par désir de s’élever vers la dimension supérieure sans perturber ce qui en émane. Préserver les chemins du salut.

Dans notre cycle historique actuel, et en particulier à partir du XIV° siècle, notre connaissance se décale vers le bas. Chaque recul dans la connaissance des mondes supérieurs au profit de la maîtrise de la matière brute correspond à une étape dans la destruction de la vie sur décision politique.

Ainsi, le XIV° siècle a inventé les guerres de masse avec la Guerre de Cent ans, le XVIII° siècle a inventé le génocide avec les colonnes infernales en Vendée, le XX° siècle a légalisé le meurtre des innocents dans le sein même de leur mère. Et le XXI° siècle voit se développer l'eugénisme, qui a commencé par exemple avec la tuerie in utero des porteurs de la trisomie 21.

Les décisions militaires, le génocide, l'avortement, l'eugénisme, et même aujourd'hui l'institution d'un "mariage" infécond par nature, sont structurés par cette question de la dimension supérieure de la vie humaine.

Lorsque la dimension supérieure est niée, les freins sont lâchés. Ni crainte ni désir ne découlent d'une dimension supérieure quant on en ignore jusqu'à l'existence.

Mais au lieu de se désoler de cette dégradation, ayons conscience que sur ce terreau poussera le germe nouveau.  C'est un cycle.